L’erreur à ne pas commettre serait de supprimer brutalement son doudou ou son chiffon préféré à un enfant, sous un prétexte quelconque et jamais justifié. Votre bébé manifesterait son mécontentement par des cris et des larmes. Il serait malheureux et désemparé. Même en promenade dans sa poussette, il sera en confiance s’il a son doudou dans ses bras.
Vous pourriez créer une situation de manque affectif très important, avec les conséquences que cela suppose… Des troubles du sommeil dans l’immédiat, voire des troubles du comportement. L’attitude inverse, qui consiste lui tendre son doudou pour avoir la paix chaque fois qu’il a besoin d’être consolé, n’est pas forcément la meilleure non plus. Réfléchissez-y. À cet instant précis, il a peut-être beaucoup plus besoin de votre présence et de vos câlins.
Remplacement, modification du doudou de l’enfant
Remplacer son objet transitionnel sous prétexte qu’il n’est pas assez beau, qu’il est trop sale, n’est pas une tactique particulièrement adroite. De toute façon, votre bébé ne voudra pas du nouvel élu, car il n’a pas l’odeur et la douceur du compagnon disparu. Autre erreur éviter c’est d’oublier le doudou. Vous le comprendrez très vite à vos dépens. Sans son objet préféré, votre bébé risque de vous faire passer une nuit blanche ! Si vous l’emmenez chez des amis, pensez à emporter son cher doudou. Il risque d’être un peu perturbé dans ses habitudes et sa présence l’aidera à se sécuriser.
Faire progressivement la transition
Plus tard, quand l’enfant sera plus âgé, vous pourrez l’aider à s’en débarrasser… progressivement. Proposez-lui, par exemple, de faire une sortie de grand en laissant son doudou la maison. Il apprendra petit à petit à l’abandonner pour quelques minutes, puis pour quelques heures. Reste que c’est lui et lui seul qui décidera du jour où il n’en aura plus besoin. Et beaucoup de parents gardent encore l’objet préféré de leur enfance.